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Répartition de l’actif

Une solution élaborée à la portée de tous.


Certains investisseurs ont peut-être pensé qu’ils ne pouvaient pas se tromper en investissant l’année dernière, mais tout comme la vie ne donne aucune garantie, l’argent facile n’existe pas. Cependant, il est possible de mettre toutes les chances de votre côté en investissant « intelligemment », par exemple en utilisant une stratégie de répartition de l’actif – comme discuté dans un récent épisode de la série Les placements avec Philip Petursson, stratège en chef des placements de Manuvie.

Perspectives historiques de la répartition de l’actif

Le sujet de la répartition de l’actif n’a pas été vraiment exploré avant 19861, lorsque Gary Brinson, Randolph Hood et Gilbert Beebower ont publié une étude révolutionnaire qui a changé l’attitude des investisseurs à cet égard. Leur étude, qui portait sur 91 grands fonds de pension, de 1974 à 1983, a révélé que la répartition de l’actif était le principal facteur responsable de la variabilité du rendement d’un portefeuille. La sélection d’actions et l’anticipation des marchés n’ont joué qu’un rôle mineur.

Le secteur des placements a fait de cette étude un argument de vente, citant souvent de manière erronée que 93 % du rendement d’un portefeuille dépend de la répartition de l’actif. De nombreuses personnes ont pensé, à tort, que la répartition de l’actif est quelque chose qui se fait une seule fois. « Définissez-la et oubliez-la… » est devenu le slogan. Les erreurs ne sont pas passées inaperçues, et en 1997, William Jahnke a publié un rapport intitulé The Asset Allocation Hoax qui critiquait l’interprétation de l’étude initiale. M. Jahnke a dit que la répartition de l’actif devait être considérée comme un processus dynamique qui tient compte des objectifs personnels de l’investisseur et des occasions offertes par les marchés des capitaux, y compris le risque – deux éléments qui changent. Selon lui, les décisions de placement les plus importantes ne devraient pas être prises à un moment arbitraire.

La gestion active

La diversification est une approche dont l’objectif est de réduire le risque en répartissant les placements entre divers instruments financiers, secteurs et autres catégories, qui répondent différemment à un événement du marché2. Par exemple, un client peut avec l’aide d’un conseiller déterminer que son profil d’investisseur est équilibré. La répartition du portefeuille du client se ferait alors selon une approche équilibrée traditionnelle, recommandant 60 % d’actions et 40 % de titres à revenu fixe, et elle ne serait pas réévaluée.

« Pendant une très longue période, cette approche fonctionnait, a dit James Robertson, gestionnaire de portefeuille principal, Gestion d’actifs Manuvie limitée. Cependant, à moyen terme, certaines catégories d’actif peuvent afficher une forte contre-performance. » Lorsque les rendements sont décevants, un investisseur est plus susceptible de se décourager. Cela pose problème, car lorsqu’un investisseur est stressé, il risque d’abandonner sa stratégie de placement.

« S’il s’agit de définir la diversification, de l’oublier et d’espérer, nous voyons la répartition de l’actif comme dans l’analogie de Wayne Gretzky; aller où les occasions vont se trouver et non là où elles se trouvent actuellement », explique M. Robertson.

« Il n’est pas bon de s’asseoir sur de l’argent mort (un placement qui n’est pas fructueux), affirme Alexandre Richard, analyste principal des placements, Gestion d’actif Manuvie limitée. Si vous repérez des catégories d’actif qui offrent de meilleures occasions, optez pour celles-ci », a-t-il ajouté.

Une approche axée sur le revenu

L’équipe de répartition de l’actif au Canada de Manuvie dispose de ressources, de modèles et de processus ainsi que de plus de 25 spécialistes en placements qui consacrent leur temps à cette stratégie en évolution. Ils effectuent des analyses poussées pour comprendre ce qui influence les rendements et s’assurer d’investir dans les segments du marché qui offrent les meilleurs rendements potentiels.

« Nous diversifions les catégories d’actif. Nous diversifions les gestionnaires d’actif qui gèrent les portefeuilles diversifiés, a expliqué M. Robertson. Notre approche de la répartition de l’actif est axée sur les résultats escomptés. Donc, sur l’ensemble de nos portefeuilles, nos portefeuilles de croissance, par exemple, sont conçus pour générer des rendements semblables à ceux du marché des actions, tout en tentant de réduire la volatilité. Par contre, nos portefeuilles prudents tentent de dégager des rendements supérieurs à ceux des titres à revenu fixe, pour un même niveau de volatilité. »

Pour cela, l’équipe adopte une approche à deux volets. Elle compose la majorité des portefeuilles en fonction des meilleurs rendements corrigés du risque prévus sur un horizon de cinq ans, tout en tirant profit des occasions à court terme (de 3 à 18 mois). Les placements à court terme ont pour objectif d’augmenter le rendement du portefeuille ou, dans certaines circonstances, de réduire le risque du portefeuille. « Nous pensons que la répartition de l’actif est un processus continu qui permet d’affecter le capital aux meilleures occasions, a dit M. Robertson. Donc, nous retirons le capital des catégories d’actif dont les prévisions de rendement sont les plus faibles (c.-à-d. qui sont chères) et nous le réinvestissons dans les catégories d’actif dont les prévisions de rendement sont les plus élevées (c.-à-d. dont le prix est intéressant). »

Actuellement, quelles sont les perspectives?

« Tout d’abord, il faut surpondérer les actions, selon M. Robertson. En ce qui concerne les titres à revenu fixe, nous croyons à la gestion active. Nous nous assurons de confier nos placements en titres à revenu fixe à des gestionnaires de portefeuille capables de naviguer dans un contexte de hausse des taux d’intérêt. » C’est-à-dire qu’ils doivent être capables de naviguer dans l’univers des titres de créance, d’augmenter ou de réduire la durée financière et, idéalement, d’adopter de temps à autre une stratégie en matière de devises.

En ce qui concerne les actions, M. Robertson indique qu’aux États-Unis les actions sont à « leur pleine valeur comparée aux actions européennes ou à celles des marchés émergents qui sont pour nous beaucoup plus intéressantes... tant que la synchronisation mondiale se poursuit ». Selon les perspectives de rendement à cinq ans établies par l’équipe, la valorisation des actions américaines commence à être excessive et les prévisions de rendement sont réduites. « Nous voyons cela se produire et nous commençons à voir que d’autres catégories d’actif sont un peu plus intéressantes. Cela devient évident et nous agissons en conséquence », explique M. Robertson.

Solutions de répartition de l’actif

Il peut être difficile pour les investisseurs de savoir quand apporter des changements. « Les gens veulent toujours détenir les titres qui dégagent les meilleurs rendements. “Le cours grimpe, c’est pour cela que je veux garder ce titre” », a dit M. Petursson. Mais lorsque les marchés continuent de grimper, les investisseurs peuvent par inadvertance faire augmenter le risque de leur portefeuille au-delà de ce qu’ils sont prêts à tolérer.

Les conseillers peuvent aider les investisseurs à comprendre quand effectuer des changements dans leur portefeuille. Étant donné que la volatilité pourrait être plus forte sur le marché cette année qu’elle ne l’a été les années précédentes, les investisseurs devraient à nouveau se pencher sur les fondamentaux. À ce moment-ci, ils pourraient désirer recevoir des conseils pour équilibrer leur portefeuille et trouver de nouvelles occasions. Pour en savoir plus sur les portefeuilles de répartition de l’actif Manuvie, rendez-vous sur le site à l’adresse www.fondscommunsmanuvie.ca.